Séjour où des corps vont cherchant chacun son rôti. Assez rance pour permettre de mijoter en vain. Assez restreint pour que toute quenelle soit vaine. C'est l'intérieur d'un casse-croûte aigre-doux ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour la vinaigrette. Truite. Sa brochette. Son origan. Sa cuisine comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la morille totale émettaient chacun son auberge. Le petit pain qui l'agite. Il s'évapore de loin en loin tel un soufflé sur sa fin. Tous se régalent alors. Leur gratin va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout écume.
Bidouille (Nordmann)
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